Tout, ça pour une bite, non ? finalement ?
Boum boum du moment :
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Ca valait pas la peine.
Tout cela c'est une histoire de constatation, surtout quand les choses deviennent profondes, et grondent comme une bête enchainée et enfouie au fond de soi.
Si, il y a un peu de colère, mais elle ne fait pas mal, elle est là, elle se contente de s'étaler au fond de moi comme une chatte à quatre pattes toute ronronnante, oué en fait c'est plutôt ça, elle ronronne, donc ça fait pas mal.
Les actions plutôt que les pensées, c'est en ligne de mire. Je me snipe.
C'est comme une douleur intense qui ne fait pas mal, un battement sourd, une évidence, c'est un étau de fond, un poids mort, une chose necrosée dont on voudrait être debarrassée. Oui, une brève et simple constatation.
Mon reptile s'est sali dans des terriers malsains, des trainées magiques et poussièreuses d'un rêve eveillé, ce n'était que chimère, du fantôme du plasma, rien de bien excitant si on y met la dose d'implication que cela aurait du entreprendre.
Pas d'écho, non, ni de Dieu là dedans, god save the queen, pas la fée, juste un rapprochement physique, ce n'est même pas l'épopée d'un souvenir non parceque j'ai déjà quasiment tout oublié.
Je suis détachante. J'ai besoin qu'on m'attache, mon méca mika, en do, c'est la fuite. je plussoie. Il suffisait de simples accords, le contrat était net , clair précis, je n'ai pas triché moi.
Nouvelle année, bonnes résolutions.
Et même si maintenant, je me sens un peu sale, les pétales d'une rose étalés le long de ma tige, sèche, glaireuse, l'eau est bonne à changer, mais bref, c'est un mot que je commence à apprécier et j'assume.
Je pourfends la nuit, et c'est tchétchène. Il n'y aura plus de bêtises ni de sexe, je laisserai plus mon corps me faire croire que c'est de ça, un peu d'amour, ce sentiment, ce frisson d'escalator, non, on ne m'y reprendra plus. J'ai un firewall maintenant.
Et il a un nom d'arrière train décomposé par les deux bouts, c'est vieux c'est moche, mais moi j'aime tout ce qu'on rejette, tout ce qui a mal vécu, tout ce qui n'a pas de racines, je recueille les batards et les caresse dans le sens du poil, alors je m'en contente.
Que dis je sinon, maitre corbeau tout piercé de partout, chaos môme, dans la constance, tu te maintiens.
Nos balades en sous bois m'en rappellent d'autres bien récentes, je n'entends pas les cordes, je n'entends plus les cordes,
je ne jette plus mes yeux au sol à la recherche des lucanes,
ni ton rire, parfois c'est silencieux, on se frôle, épaule contre épaule, tu es si petit comparé à maître renard,
mais, il suffit d'un regard, lointain, obscur posé au creux de moi et ça me suffit. on sait au moins pourquoi on est là , tous les deux.
On sait pourquoi je viens, et pourquoi toi tu restes, pourquoi toi, au moins tu attends que ma caisse ait disparu au bout de la rue pour détourner les yeux et reprendre la route, on sait que ce qui nous lie n'est pas cette putain de noisette enrobée de chocolat,
et même si j'avais conscience de t'avoir un peu oublié certes, pour un bon bout de camembert, bref bref, ne m'en veux pas, mon petit bref, maître corbeau tu me désespères de toujours , c'est ce regard, qui mélancolique, si noir, toujours et à chaque fois trouver la route de mon départ.
Est-il qu'on ne va plus réfléchir, que j'accueille tes emails comme des pétales de rose, je trouve ça beau et bon, ça réchauffe, ça s'étend, j'ai des verrous, encore plus beaux qu'après le vieux chêne, si si tu verras, et même si tu me promets que l'année 2012 n'est pas à l'économie, moi je ne demande pas à te croire.
Je veux même pas que tu me respectes.
Je veux juste que tu me promettes, pour un temps, que je profite, que toujours tu me diras, quand je serais en alerte, viens, ou j'arrive.
T'nquiète, je suis pas souvent en panne.
Ca commence comme une histoire comme ça, il est minuit :
- je suis dehors. Parcequ'il m'a mis dehors.
Et toi tu réponds toujours, "Viens". Ou, "j'arrive".
La fôret me semble si douce quand je marche à côté de toi, cueilleur de champignons.
J'aime quand tu me dis viens. J'ai toujours le coeur battant, je connais la route par coeur, la petite grange à cachette de bleue break, le chemin de bois où tu m'attends, et d'un regard tu changes l'apocalypse en déraison.
Je sais pas si je préfère pas l'apocalypse, finalement échos chaos.
Ca devient tout compliqué je crois.
Je crois que je t'aime encore, finalement.
Parceque tu m'assignes à destination, détiens les menottes de ma folie.
Parfois, tu baisses les yeux et là, à cet instant précis, ta bouche se plisse, tes fossettes se creusent et tu me détruits. C'est ce regard si sombre.
J'aime me poser dans tes bras parceque tu lèches mes larmes au son de t'es si belle, j'aime parceque tu délies la route, creuse les fenêtres, creuse la tombe de nos présents, mais, tu m'aimes toi, en entier, du fond, du lac de l'intérieur, y a rien qui te déçoit chez moi et faut dire que tu t'attaches.
J'ai besoin, tu sais qu'on m'attache.
J'ai pas envie de me passer de toi, quand j'y repense, parceque rien n'est sûr. j'ai emprunté d'autres sentiers, mais rien n'est sûr, du brouillard, du lest,
je suis pas rassurée, j'ai peur.
Toi tu me dis viens, ou j'arrive, et tu transformes l'apocalypse now en déraison.
Et j'ai envie de toi, envie de poser ma bouche sur la tienne et oublier le reste, recoller les morceaux de ma vingtaine, me laisser aller, commencer l'année sur une note de chaos môme.
Donne à bouffer à tes dragons.
Et demain, tu seras un autre comme un autre.
Le boum boum du moment :
Flash-back, forward ... je trouve pas les mots...
Si ce n'est que tout était rouge, et badam oui, badam, c'est moche, ça n'a pas de systolie, c'est extra, ça mélancole, le hic,
je pouvais sentir mon coeur frôler les pôles, ton sourire à travers la vitre, j'ai peur, j'aime pas avoir peur,
je confonds le désir avec la peur, ou bien l'excitation, l'impatience, la colère, l'amour ?
je change mon fusil d'épaule, je vis, j'oublie mes chakras pourris, conseil d'amant,
je respire, et j'accepte des rendez vous avec un fantôme, je vise la perfection, je suis une maitresse femme.
T'étais pas tellement si loin au fond de moi. maintenant, j'ai l'impression de tromper trois hommes,
Echo Chaos, pas cool, Boy.
Quelques mots lâchés sur une page SOS, mon email devenu asile, je suis pas ta bouée, ta poupée, ta prose intacte, tes doigts graciles, c'est comme un sos qui veut dire encore je t'aime mais moi, je sais pas. Je suis une dégonflée. C'est bon non ?
Ca devient compliqué toute cette affaire, entre celui qui m'aime que je n'aime pas, celui que j'aime un peu mais qui ne m'aime pas et celui qui j'aimais avant et que je n'aime (plus ?)
Ta bouche, elle aurait pu avoir le goût de ton kir mûre, ou de ma despé hot, ta bouche, va savoir, c'en est déspé récent, toute cette histoire de banquette,
et tes questions sur mon histoire secrète, c'est comme un puits sans fond, je sais pas où est le seau, s'il est dedans, si je le retiens encore, s'il faut pousser ou lâcher, je sais même pas si je le tiens ce putain de seau, parceque tout ce que je sais, c'est qu'à fouiller le fond, il remontera de la vase.
j'aime pas écrire en times. On a tous nos petites habitudes de vieux blogueurs un peu revêches, et moi quand j'écris en times j'ai l'impression de marmonner dans ma moustache. Ou de grumeuleumeuler.
C'est moche le times, trebuchette ton corps , kimeli !
Et puis, aussi le plus dur, je crois, c'est dénouer plusieurs histoires en même temps, côte à côte de personnalités différentes,
dont je suis, suprême honneur, le point commun,
comprendre, décortiquer, le faux, le vrai, exciser le ressenti, le vécu, savoir si c'est d'amour ou d'eau fraiche,
ou illusion,
qui est à prendre compte, quel fil je dois couper, pourquoi ce n'est pas écrit sur ton visage noir sur blanc, ce que tu ressens putain, ce serait facilitant.
T'as décidé de me pourrir l'existence, toi hein.
Donne moi ton nom, démon.
Alors maintenant, mon grand petit Chaos que tu te sens l'âme d'un plongeur, tes mains glissants à tout va sur les miennes,
et mrrfff tes yeux.. pff tes yeux..
je suis Catwoman, je ne tomberai plus dans le piège des yeux velours, les chattes, ça en fait des pelotes, des regards d'amour,
maintenant que tu voudrais vivre caché, avec moi ensemble un jour sur deux et que tu me proposes la paille de tes hangars, tes bois, tes sentiers, des virées en taharan clio,
et puis vas y, mets moi la tête dans le dos, t'as le don, les souvenirs, la malle Chaos, celle que j'ai bousillé, brûlée, jetée aux ordures de ma conscience,
tu t'en fous t'as la propre tienne, Etienne, tes souvenirs d'avec moi, les fous rires au fond des bois, les murmures collé contre toi, ta main dans mes cheveux, sur mon front, tes doigts sur ma bouche, ton coeur sur ma peau,
et tes yeux, pffu tes yeux, elles sont magiques tes deux prunelles, elles m'asservissent la cervelle, t'es qu'un collecteur, un assombrisseur, tu n'auras plus mon coeur.
Moi je suis restée, moi, moi, ton "petit léopard"
à t'attendre, c'était pathétique, il faisait froid même sous ce vieux chêne, même si c'était au pied d'un chateau et même si je me sentai comme une princesse, attendant son crapaud,
j'ai eu froid, parceque j'avais imaginé, parceque mon coeur s'était empli de toi, déjà, et de la suite de l'histoire, parceque j'avais réalisé enfin, après une heure dans le froid glacé que tu ne viendrais pas, tu les as entendus, les bouts de mon coeur, se briser un à un, du fond de ta cambrousse ?
Puis ce fut vide et vide, ma vie, grise, et silencieuse, j'ai tout jeté à la poubelle, sans plus rien lire, parceque mon coeur battait encore quand je voyais ton nom sur une image, parceque mon coeur ne ment pas je crois même si je me mens à moi même.
Puis... puis red destrier. A sauvé mon âme dans son beau destrier rouge. Lui aussi, il a des yeux de compète.
Puis. Puis j'en sais rien. Puis tu me faiches avec tes questions à la con. Vous bossez tous les deux dans la police ou quoi ?
je sais pas ce que je ressens. Je sais pas si c'est mieux qu'avec toi. Oui, non, je crois pas. J'en sais rien.
J'ai des chakras pourris. Je dois pas m'attacher parcequ'il ne s'attache pas. Non c'est pas une histoire d'amour. c'est un plan cul enrobé de chocolat dans un beau papier qui brille.
Je te déçois. Sûrement. 1 partout.
Le boum boum du moment :
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Y a eu le grand retour du Chaos Môme dans ma vie.
Après six mois de silence,
il est revenu egal à lui même, sur la pointe de ses troiptipoints, dans ma barre msn pour me signifier qu'il ne m'avait pas oublié,
lui.
Moi, previously, j'avais laissé couler ma haine avec mes larmes en haut du vieux chêne vers le donjon du chateau, tout en haut vers la tour,
cette soirée où je l'ai attendu à coups de sms,
et qu'il m'a joué ce si mauvais tour,
à coups de "j'arrive, j'arrive pas"
finalement pour m'achever d'un "rentre, je viendrai pas".
Déception, manque, désir crevé,
Puis.
Silence, silence, silence, silence,
il est pourtant joli, ce mot silence, pas gris,
il rime avec danse avec la pluie,
mais voilà,
en boucle totale pendant des heures, au fond de ma cabette, des jours des semaines puis six mois de silence
silence
silence
silence
SILENCE !.
Parfois il hurle le mot silence.
Puis.je me suis redemptée toute seule fidèle à moi même.
Jusqu'à il y trois jours.
Il a eu le culot de me dire, lui,
comme ça au détour d'un rayon ,
et c'était pas du soleil, (oui de temps en temps , Catwoman a aussi besoin de bouffer)
qu'il ne m'avait pas rayé , ni de sa liste des choses à faire pour 2011, ni de sa fameuse boite à souvenirs, ni de son coeur, qu'on était pas du tout dans l'économie mais dans la reflexion.
Oui, la reflexion quand même.
Il est Balance, tout s'explique.
Peut être ?
Astrologgia power (je le préfère en deux g ce mot, je suis sur mon blanc, je fais ce que je veux).
Alors,
J'ai eu un bref saut de frappe comme ça, mon coeur a fait deux boum, c'était même pas de la tonnerie de comptoir,
petite aryhtmie, rien de méchant,
même que si j'aurai été vieille j'avais été morte (les scies ne font pas des raies)
rien en tout cas qui ne provoque en moi encore un détour par des sentiers koweitiens.
Ce qu'il n'a pas compris c'est que je n'ai plus de place pour lui,
j'en suis débarrassée c'est fini.
Ca a quand même mis pas loin de quatre ans,
deux vraies grossesses d' élephant pour accoucher du désamour.
il a pas compris, pourquoi je crois,
j'ai bien vu à sa tête que j'étais une vraie bonne surprise, il s'est penché vers moi de toute sa hauteur, a frôlé ma joue avec ses jolis yeux,
et j'ai eu peur un instant, que ses grandes planètes noires ne capturent encore mon coeur.
Alors j'ai fermé les miens.
J'ai compté jusqu' à trois.
Caaandymaaaan, caaandymaaan , caaandymaaan
Nan je déconne.
J'ai dompté l'arythmie,
qui montait, comme ça,
en moi pitipiti,
mais non même pas,
et autour de deux cafés noirs, alors qu'il me suggérait idéalement de visiter sa banquette arrière,
en bouffant MON chocolat,
je lui ai fait un sourire, et je lui ai dit non.
Quand je te le dis, petit curieux, que mon nouveau mec me rend folle.
J'ai plus rien.
Pendant ces quatre longues années, les siennes puisqu'il détenait les rênes, toutes ses nuits passées, dans les clap msn à les dévorer via cam, ses lèvres, en lisant ses poèmes ,
c'est parti, effacé, classé, dans ma malle à secrets.
Pas changé.
Etirable, désirable,
ses yeux sombres tout-doux-minous, sacrée remorque,
envoutants, ils me retournent la moêlle en deux battements de cils
claclac,
mais non, y a de la verrouille au fond de mes tripes tout est fermé, bien gardé,
et ça s'applique,
et c'est fini de sous ma peau, j'ai quelqu'un d'autre qui bat.
j'ai beau être une salope, je crois que je ne peux aimer qu'un amant à la fois.
J'ai foutu les dragons en l'air comme ça d'un coup , je suis fière, mon coeur d'artichaut aurait déclamsé sec, lui, ce con,
c'était bagdad pour le Chaos, et, il n'a rien compris.
"C'était donc pas ça que tu voulais pendant tout ce temps, mon coeur, ma banquette ?"
- mon coeur, ton amour peut être.
Tu vois maintenant, je suis grand je suis un homme, je me fais chier avec ma femme et je suis ok pour assumer tout ça à la fois, dans le secret , dans le respect sans promesses,
Mes fesses !
Il est reparti comme un violeur, en frôlant les murs, quatre ans !
en jetant un regard derrière lui, obscur, comme s'il s'attendait à ce que je lui cours après, quatre ans !
que je le retienne, que je passe mes mains autour de sa taille comme avant.
Comme avant.
Mais il y a eu quatre ans.
Je l'ai laissé partir.
Quatre ans.
Faut jamais laisser sa place et les maitresses ça court les rues, la boulangère, la vieille du coin, la petite en devenir, la voisine, ta cousine, toutes des putains, pleines de désir, ce sont des dangers potentiels, même ta femme.
Sisi, même la tienne, c'est la pire.
La chose que tu comprends pas, toi qui me lis, le problème, c 'est que quand tu passes ta journée au milieu de tes vieux,
tous tes vieux,
parqués dans leur garderie de vieux très vieux,
les malades-vieux, les jeunes-vieux,
les vieux-vieux,
les malheureux-vieux,
tu te rends vite compte de tout ce boulet lourd de peine qu'il trainent comme une chaîne, ce gros paquet acide d'avoir cru avoir le temps
et puis de n'avoir pu retenir la vie pendant qu'elle s'évidait comme ça rapidement
doucement, c'est éphémère, le Temps,
parceque c'est une illusion que celle de croire qu'on le détient, le Temps, et finalement c'est cruel de se rendre compte quand on est tout pourri, tout foutu, que l'on a pas du tout vécu , oui, cruel.
La maison, le boulot, le chien, les enfants et tout ça défile tellement, et dans quel intêret ?
Les saisons s'en foutent, elles dansent et se confondent dans les mois et les années,
ta vieillesse se creuse sur le visage, comme un serpent insidieusement, ridule après ridule, fonde les lacs, et les corvées de maçonnage, ton corps se defend, tes possibilités s'estompent et c'est trop tard.
Ne sois pas trop serein à attendre que le Temps passe.
Faut palpiter.
Le roots, la bétadine c'est pour les vieux qui ont de toutes petites malles à secrets, c'est pour ceux jeunes qui ont déjà laissé tomber.
C'est de la peur tout ça.
Je veux pas laisser de gros boulet tout poussiéreux derrière moi à emmerder les colombes qui me nettoieront le cul dans cinquante ans.
Quand mes journées s'etireront au rythme de leur café clope, tagadap tagadap, de leurs caresses latex,
les heures défilant à entendre les mêmes phrases, dans le même ordre, toute la journée, et où le seul réconfort sera l'horloge, le lever, le repas, la télé, la chaise percée, la sieste, le gouter
et cétera,
je veux pouvoir me dire que j'ai profité de chaque instant de chaque minute de chaque seconde que la vie m' a octroyés, parceque ça va en comptant à rebours,
et je veux pas mourir vieille, moi.
Je te Smserais pas.
Ce n'est pas à ton tour de contrôler l'ambigu.
T'es vraiment space. Je ne veux plus de tes jeux, je ne suis pas ta princesse et tu n'es pas un vrai crapaud.
Arrête ! Les monts et merveilles que tu promets aux femmes que tu séduis n'existent que dans tes yeux, doux, perçant les victimes malheureuses de tes paroles encerclées, douches froides accérées, tu n'es pas un poète, ni un vrai prince, tu m'en donnes la nausée.
Et moi , je ne suis pas de celles qu'on économise.
Mais la nuit, une fois la smirnoff debouchée, tes petits brefs lâchés et tes trois points accouchés, tu t'endors bienheureux sur tes oreilles et moi je me pose mille sortes de questions.
Tu es lâche
Mon esprit est tordu et mon coeur est glacé, je bidibigbang sur les berceuses inachevées des poètes jusqu'à l'os, je conserve nos corps en souvenir et les enterre sur un air de dyonisos, tes traits sont figés telle ta petite gueule de chat, tu ne mens que par peur, tu es un amoncellement de mails perdus, tu es juste l'ombre du prince charmant, tu ne sais pas reellement ce que tu veux.
T'es même pas la moitié d'un espoir d' EXIT.
Un jour alors , premier joueur ?
Y a des bulles de souvenirs qui dansent au fond de mon âme, entaillant la plèvre de mon coeurs hideux.
Je ne suis pas la jolie grande poupée russe, je suis la dernière, le petit monstre malformé, mille fois bouffé, mille fois enfoui, à mille têtes et mille déraisons.
Je ne suis qu'un masque de venise, fracassé, mal verni, un couteau qu'on aiguise, ecorché , une futile pensée , un sentiment de haine constant. Je t' ai perdu toi, parceque je ne t' ai pas assez tenu, trop fort, ou trop tard, comme tout le temps. Je ne sais pas gérer le bon moment. Je me haine.
Plus tard, dans dix ans, je dirai sûrement que c'était le bonheur à cet instant précis de cette année.
Mais je ne sais même pas.
Si je suis heureuse, si je t'aime, si toi , l'autre tu es une illusion créée par la perversion joueuse de mon esprit, si j'apprécie vraiment les gens qui m'entourent, si je ne me suis pas gourée de geôle en choisisant cette voie, si un autre destin m'appelle si je ne suis pas en train de foutre en l'air mon capital d'humain, si je suis faite pour ça, pourquoi j'aime pas plus que ça, pourquoi je me sens si dure, et molle à la fois, pourquoi ça n'arrive pas à sourire plus souvent dedans.
Puis merde d'abord qu'est ce que je vous ai fait, à vous autres ? je ne demande rien à personne, je ne vous aime pas parceque quand je vous aime, un peu, vous vous barrez en courant, disparaissez, m'oubliez, mourrez , me faites souffrir.
Hein, d'abord.