Boum boum du moment :
http://www.youtube.com/watch?v=pIu2iZnKU40
Avoir un amant c'est mourir deux fois.
Quand il arrive, et quand il s'en va.
c'est peut être un peu ça, l'amour,
compter les jours,
les heures, en avançant un pas devant l'autre,
mener sa petite vie, faire en sortes d'aimer au mieux les gens qui nous entourent,
en laissant voguer son âme où elle a envie d'être dans la malle à secrets, la malle où il est , le mâle, le Mal..
C'est bon toute cette sensation de vivre à plein poumons, quand il est là, dans nos bras, de se voir crever par trop d'amour par tous les pores,
de se sentir comme le soleil un jour d'été, puissant, unique, et puis de plonger dans son horizon, des bras qui nous font frémir d'impatience, et sur des lèvres qui emplissent nos nuits...
de dévorer ses yeux pour n'en perdre une miette, réaliser un puzzle de son être dans sa tête.
Se blottir dans son cou, en aspirer toute l'essence comme pour le capturer jusqu'à la dernière effluve et s'en enduire l'âme.
C'est comme l'amour à compte à rebours, on a peur de l'horloge, on lutte contre le temps.
Et dans cet espace, ces putains d'heures ont mis leur cape de secondes.
Soudain, ces aiguilles les arrachent de nos bras, ils reintègrent leurs foyers, leurs vies, leur femme,
leur univers réel et bien plus important que ce que l'on peut nous, leur offrir parceque ce qu' ils possèdent est immuable.
Et nous, les petites bulles de magie, les paillettes de l'esprit, un échos chaos, leur souffle , on les aime à grand renfort de corps, en esperant posséder leur coeur.
Après , c'est là qu'elle vient la douleur, elle se mêle au silence des weeks ends, au mauvais esprit d'un téléphone qui ne pourra pas sonner,
c'est de connivence, et toute ta peau réclame, toute ta peau est comme des larmes, en fait ce n'est pas tant que ça brûle, ça fond l'âme.
C'est une obsession latente, un serpent tapi dans un recoin du ventre, tout rappelle le manque, ce soleil qui brille pour rien, et l'echo des enfants qui nous vient de tellement loin.
Tout ça pour dire que l'adultère, ça rime avec enfer, et ce n'est pas pour rien.
Commentaires :
Re:
Oui mais tout est plus fort parceque provisoire, qui rime avec purgatoire. C'est voler du temps , pour en passer ensemble, voler du temps pour être heureux, il n'y apas que cette histoire de chair, même si son odeur est un envoutement.
Dépit, rimerait peut être avec paradis ?
Re: Une femme normale
A propos, le purgatoire est une invention purement catholique : il n'y a pas de purgatoire !
Re: Une femme normale
J'avais sacrifice, mais somme toute, cela ne rime pas.
Renoncement des émotions, des pulsions, de ce qui rend heureux au plus haut, de ce qui fait souffrir au plus bas, des montagnes russes, pour une vie sereine, plate et tranquille, donc dépit oui, collerait bien à mon idée de paradis.
Re: Une femme normale
Il me semble (excuse-moi) que tu te fais une fausse idée du paradis. "Renoncement des émotions, des pulsions, de ce qui rend heureux au plus haut," n'est pas vraiment ce qui doit disparaître dans notre vie...
Peut-être aurons-nous l'occasion d'en parler.
Re: Les adultes errent
Revenir sur un compliment, cela te semble-t-il si
inadapté par rapport à un épisode où je t'ai dit ce que je pensais d'un texte de
façon un peu maladroite et directe ? Je te lis souvent, et malgré mes apparences
je suis quelqu'un qui essaie de comprendre les êtres et les situations. C'est
pourquoi j'ai déposé ces quelques derniers mots puisque je n'ai rien contre toi. Je pense
que tu as cette expérience de la vie pour comprendre mon propos, donc j'imagine
notre épisode définitivement clos !
J'espère au moins t'avoir surpris
agréablement avec ses quelques mots empreints de sérénité.
C'est finalement
toujours compliqué de dire à une fille qu'elle est belle, surtout après un
épisode pareil ;)
Re: Les adultes errent
Art, ma petite phrase anodine sur ton re- passage dans mon journal était emplie de surprise, mais c'était une surprise joyeuse.
J'ai toujours aimé te lire, moi même. tu es un blogeur que je respecte. Tu es fin, sarcastique, affreusement drôle dans ta noirceur, bref je te kiffe.
je considère ce blog comme ma meilleure amie, il n'est pas evident de trouver dans la vie des humains assez compréhensifs pour écouter sans jugement et moi j'ai trouvé cette solution.
C'est mon miroir. Mais comme tout miroir il a souvent ses mauvais jours.
Alors à l'époque je n'avais pas compris, pourquoi tu te sentais agressé par mes textes, parceque ce n'est pas le but, je lâche ma dose de pression, je me sens mieux et ça repart.
Et je peux te dire que te revoir par ici, c'est une vraie, vraie, vraie,
vraie bonne surprise.
Bisous.
Re: Les adultes errent
Tu as rendu ma journée bien agréable et, en sculptant, j'ai pensé à toi en me disant que finalement il est assez difficile de bien comprendre ce qu'une personne ressent vraiment quand elle écrit certaines sensations, intimes ou non.
Je n'aurais donc pas, aujourd'hui, réfléchi que la lumière du sud, grâce à toi chère demoiselle ;)
Biz
Mais attention "lit" ne rime pas avec paradis !