Le Boum Boum du moment...
http://www.deezer.com/music/track/16462618
La foudre, elle peut être blanche et aveuglante, la foudre,
elle ne pique pas,
la foudre,
elle balaie les états d'âme comme autant de nuages d'antan, les plis sont des vagues, les souvenirs deviennent accrocs, et quand la conscience se prend pour ma soeur, ça ne rime rien de bon,
faiblard de coeur.
Le lit est un bateau qui voyage au gré du temps entre deux âmes. Et on se réapprend, parcequ'on est plus vieux, et que l'on a vécu.
La foudre, elle pourrait je crois tomber deux fois au même endroit. Si je fais l'effort d' y croire.
La foudre, elle tombe par les yeux, si j'ai le courage d'y plonger.
Je me retrouve à danser, sur les stigmates que la vie a dessinés sur ta peau, les éclosions d'un désir que je croyais perdu.
On est plus vieux, mais pas plus heureux. Ni toi, ni moi.
Il suffit d'un sourire, la proximité d'un regard et tout devient soudain bien compliqué.
Parcequ'on est plus vieux, mais pas plus libres.
Tu vois, donc à l'heure,
mon ciel est noir mais audacieux, je sais pas je sais pas je sais pas, ça manque de D,
je crois que je n' ai pas la patience d'écouter les solo, ça loque, mon coeur est un menteur en mode lock.
Et puis tout ça c'est traitre, ce sont des sentiments joueurs, il suffit d'un manque de peau, d'une amputation de bras, de projections taciturnes, l'esprit s'emballe et s'égare, voyage au coin d'une bouche, dont on a perdu le goût,
se détourne des rondeurs d'une peau gourmande,
c'est comme l'appel du temps, une demande de rattrapage, c'est pas juste, on est plus vieux mais pas moins sages,
un baiser qui s' évaporerait rêvé, vécu, avorté, la peur au ventre de toujours et encore se tromper , de faire du mal,
au maître,
de mal à mes mâles
j'ai mon master air/heure,
je cat' à mort,
je strophe à part, c'est surtout cela... the big problème.
Et puis c'est con tout ça que de devoir lutter, tout le temps contre le diable tapi en moi.
Pff je sais plus moi. i'm a veur - Djinn,
non tu crois pas ?
Boum boum du moment :
http://www.deezer.com/music/track/13410346
14 ans.
Quand tu arrivais dans la rue, tu prenais tout l'horizon.
Je comptais les secondes, les minutes, l'heure du bus, le temps qu'il te faudrait pour arriver au quartier, je me vérifiais dans le rétro, mais je pouvais pas changer ma tête,
je guettais le coeur battant le moment où vous apparaitriez , tous les 3, là dans le virage,
la seconde où tu apparaitrais, toi, the black pearl, je guettais ma propre implosion.
Des ombres noires chaloupées et dansantes, parfois vos rires, ma descente up and down, ha pff oui, comment, je sais plus, je deviens folle,
je suis un bébé, voilà mon homme,
mon homme,
mon homme ?
J'ai pas assuré. Point à la ligne ?
14 ans, je dois dire.
Presque vingt ans après.
Le coma, Deux heures, trois ? passées au téléphone,
la regrettable fin d'une histoire mal vécue, mal comprise,
ma jeunesse, ton amour
Et l'occasion de mettre des trémas, sur un trauma
fermer les parenthèses pour imploser les guillemets, C'est com-plè-te-ment dingue,
mon black pearl.
Maintenant, c'est moi qui risque de te faire peur.
je sais pas si tu vas pouvoir attraper le feu,
luce yaule à casquette, qui fume des chameaux, en talons aiguilles parfois au fond des bois,
j'ai changé, je suis indécente, je ne crois plus,
ni en l'amour, ni en rien, j'aime juste mes plantations ovariennes,
je suis devenue comme une terre aride et sèche, et parfois je pleure comme ça pour rien, je suis vraiment pas drôle.
Mais j'ai envie en fait d'arriver comme le bon pain, et la rosée du matin devant ta porte,
j'ai envie de te regarder faire la cuisine pour nous deux,
plonger mes yeux dans ton regard qui n'a pas pris une ride
creuser tes parchemins, débattre de longues heures,
reboucher les fossés,
apprivoiser le tigre.
En fait je crois que j'ai hâte,
Saïd.