Le Boum Boum du moment :

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Les sacrifices c'est bon pour les colombes.

Moi je suis un vrai corbeau.

 je sautille en dead line,  en ébullition, épuisée, et en plus, malgré que ce soit mal, je vais y retourner, où ? ,  à l' échafaud.

J'ai envie de toi. 

C'est ces quinze jours carnivores.

 je suis pas ta femelle pourtant, je speede, je trace, je fume, je fais acte de présence, je t'oublie j'ai tort, je te range dans mes casiers secs, je me dis que t'es une fée, t'existe pas, j'oublie d'y croire quelques heures, ça marche, un parfum, t'es là,  je t'oublie, j'ai tort, ton prénom dans la bouche d'une autre, t'es là, je t'oublie, j'ai tort, une voiture rouge, t'es là, je t'oublie, j'ai tort, puis un coup de bigo, t'es là, ta voix, ton rire, ton accent tout pourri, et j'ai envie de toi.

j'ai essayé fort de tomber amoureuse de l'homme qui m'a perchée là haut

 de marbre c'étaient, les marches de ma vie, les enfants les projets, puis l'ennui, je l'aime bien, je mens pas, mais pas d'amour, ce serait plus simple sinon.

J'ai pris une décision, je me suis incisée les quatre peaux où tu rampais, pour te laisser partir, elle a  perdu tout à coup l'intensité du rayon, cette coupure,

je me suis fait peur, à me regarder sans ton ombre dans mon miroir, je me sens pas prête, à planquer mon trésor, au fond de ma tête, oublier les cartes de nos cachettes, rayer les souvenirs, arrêter la cigarette, parcequ'il y a encore tout un tas de choses que je veux vivre avec toi, et puis j'aime trop quand tu dis "d'accord."

 Et encore. J'adore quand tu me dis, la bouche pleine de sucreries,  encore, encore, encore.

J'en envie de toi et envie de t'entendre encore me murmurer encore, même si c'est un bonbon.

Des moments de comme dans un film, ça arrive souvent dans une vie d'un seul ?  Les papillons chimère, qui dansent la samba, les frissons vertébraux provoqués par quelqu'un qui rampe bouillant, qui rampe,  sous ta peau, t'en croise souvent dans les rues, au Super, dans une vie, dans un an, dans un mois ?

Alors c'est tout con, je voudrais me promener comme ça tout le temps devant les gens, dans la rue, partout dans les rues, dans chaque rue de chaque ville,  je voudrais me promener, ma petite main dans ta grande main, je voudrais que tu me serres dans tes bras, que tu m'embrasses devant les gens, que tu me présentes à tes parents, je voudrais aller au cinéma et m'endormir contre toi,

danser sous la lumière d'un vieux réverbère, hanter la citadelle, et pourquoi pas plusieurs, toute une nuit, perchée sur les murs, manger au restaurant, et ne plus avoir peur du Temps.

Faire du vélo et jogger dans les bois, grimper sur ton dos, tomber dans tes bras,

t'écouter torturer tes cordes, te faire de bons petits plats, compter les grains de beauté sur ta peau, apprendre tes cicatrices par coeur,  explorer les canaux, m'endormir contre toi, 

 me lever la première pour te faire un café, chanter sous la douche, puis te sauter sous les draps, me faire jolie rien que pour toi ,

m'endormir contre toi, m'endormir contre toi, sans avoir peur des horloges, 

je voudrais tout ça pour nous, parfois, je m'interroge,  mais c'est pas Noël, et pour toi et moi, ce sera jamais Noël.