2012 CHAMBOOOOOORD
par dessus boooord
http://www.youtube.com/watch?v=as1dr0BIgpw
pavillon psy (kiboum ?)
Autisme
Pshiiiit chose infantile vieille hissante.
Tout ce brouillard.
Les cris, ils rampent dans les allées entre les chênes, et les buissons, la brume de leur esprit te colle aux chaines de ta journée,
taff, prison, maison, le bruit, leurs cris,
acouphènes dévorants qui poussent encore par dessus la musique, ils rampent, sans yeux, à bosses,
baleines échouées dans les recoins sombres des murs de leurs esprits cahotiques, leurs mains comme des croches, et, leurs langues déroulées, lêchant le sol à la recherche de réel,
poussière, quotidien extatique, je peux pas c'est psychique, mon cul collé sur la banquette arrière de leur propre violence,
tous ces gamins amochés, devenus des adultes non consentants décrochés par leur propre mystère,
ils hurlent, dedans, devant, pendant, au réveil, au sommeil, en mangeant, ils hurlent, dans leurs yeux, dans leurs coups, les trous dans les murs comme autant de messages, les morceaux de leur peau, étalés sur mon visage,
je - ne comprends - pas -pas- pas- ce- que- tu- vous- me dites, dites - dites
mayday boum mayday boum
martiens bien terriens, cachés tous au fond, dans une aile insalubre,
enfermés, maintenus en vie hors de nos vues, sortis d'un ventre traumatisé, abandonnés à notre seule condition humaine, nos joies, nos peines,
leur chier, pisser, manger, dormir, hurler toujours, les angoisses sont des trous et des briques que l'on descelle,
le bruit des clefs qui tressautent au fond de ma poche, les clefs du dedans dehors, dehors dans ma tête quand je suis tout au fond dedans,
la blouse qu'on enlève, comme si on baissait les armes, j'ai soif de vie quand je sors de leur vie, chaque soir, dans le brouillard.
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