2007 - Pavillon Psy- Les chrono'miques
quelquepart sur la terre, ou en enfer ?
Le tchikiboum du moment :
http://www.youtube.com/watch?v=Frhs-_vpVq8
Des reliquats, des cicatrices, tous ces corps à la chaîne enchaînés au déni de leur vie, les poches au pied du lit qui sentent la pisse,
Toutes ces absences, ces creux de bosses, au caractère de rosse, roulez carosse, l'esprit ailleurs,
les prostitutoxicos, pour une clope, un je t'aime, le soleil qui sommeille,
au ralenti,
c'est en noir ou blanc,
souvent ça défile et ça file, pendant qu'ils s'enfilent, les recoins sombres reculent,
(non je la ferai pas, cette fois)
et moi chaque jour je fuis, je ferme les yeux,
que ne m'atteigne pas surtout, toute la tristesse de leurs yeux,
et cette odeur d' humain qui meurt, les rémugles des nuits qui se suivent et qui courent à leur perte,
toutes ces odeurs, de créatures humaines qui se mélangent et qui n'ont plus d'espoir, c'est triste tout ce blanc dans ce long couloir.
Résignés,
il savent au fond d'eux même qu'ils sont nés là pour mourir, rejetons parisiens, SDF des beaux quartiers ramassés petits poivrons
dégarnis,
aux poivrots rabougris, balsamique alzheimer, des balkans, les semeurs de cris,
malheureux étourdis, peaux flasques et vides répugnantes sur leurs lits,
leurs couches, leur fange,
de pensées arrimées au détour d'une aiguille,
ils rampent et se faufilent dans leur chambre, le soir comme des anguilles,
ils sont là , à ne plus servir à rien, ne plus être aimés de personne, malheureux comme des chiens qui attendent leur gamelle, chaque matin,
à qui on refuse l'ozone,
à coups de thérapies almabiquées,
troupeau de vieilles piques en transe, hababa, c'te vieille bique,
y a pas d'espoir entre ces murs, pour ces cerveaux obscurs et alcooliques.
Agités, en pleurs, et jour après jour, et mes jours, après mes jours
pas les leurs,
recommencer encore et encore, cul après cul,
une tâche sans fond ni saveur,
les pousser vers l'avant leur faire croire au soleil
et de leurs yeux boueux, en dansant de mes doigts, les pousser dans le ciel,
Commentaires :
tu te trompes depuis si longtemps parceque tu es un ange. Une beauté desincarnée. L'intelligence et la grâce. Les hommes de ta vie sont riches.
Ils le savent au moins ?