Le grand plongeon.
Non y aura pas de rapatriement.
Crève chimère !
Tu fais monter une perception du moment entre nous qui est totalement incontrolâble. Le temps fuit, et je me sens chienne, forcenée à la chaine de tes signes de vie, asservie
En accouchant dans la nuit d'un lien ambigü sexuel poétique (?) (!!) , dans la douleur, dans le silence, dans la tension, naissance puante, jouissante, interdite, un monstre à trois faces, une périphrase dans nos périphériques emotionnels, un truc mort né qui ne doit pas exister.
Simplement parceque c'est d' haine que tu m' aies, en me regardant avec ces yeux qui me font l'amour tu me devores toute entière de l'intérieur, tu me drogues de ta présence, mais tu es CREUX, finalement.
Un corbeau, une dépouille désirable, un compagnon d 'infortune, un chaos môme, une ordure, un mauvais passage, le meilleur passage, le paragraphe qui meurt de sa "fin", un sexe en attente, une odeur de cuir, et des yeux noirs à frôler les bites, tu n'es qu'un sentiment au fond de ma gorge . Un sentiment de manque.
Tu fluctues, tu descends et tu remontes comme une branlette divine sous mes ongles sang, parfois je t'oublie, je t'oublie, je pétris, l'espoir d'un renouveau, d'une nouvelle vie, d'un truc sans toi, je prends les remugles de mes vieux sacs pourris je mélange le tout, j'en extirpe trois-quatre souvenirs, des bons, pas ceux de toi, je donne des coups de pied à mes vieux morts, j'étrangle les souris qui me font des trous , un peu partout, qui me laissent pas rustiner ma conscience, un peu là haut, souvent très bas, et puis je m'étale je me dis que ça ira forcément, qu' aimer c'est comme baiser, haîr, ou oublier effacer, détruire, dépasser, continuer, jeter, piétiner, courir, sans toi loin sur les sentiers, sans ta main sans ton sourire sans le froid, sans le vieux mur de pierres, sans l'odeur du champ mouillé et sans le cricri d' à côté.
Je veux pas.
D'ailleurs , il est mort le Boum -boum
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