Ca commence comme une histoire comme ça, il est minuit :
- je suis dehors. Parcequ'il m'a mis dehors.
Et toi tu réponds toujours, "Viens". Ou, "j'arrive".
La fôret me semble si douce quand je marche à côté de toi, cueilleur de champignons.
J'aime quand tu me dis viens. J'ai toujours le coeur battant, je connais la route par coeur, la petite grange à cachette de bleue break, le chemin de bois où tu m'attends, et d'un regard tu changes l'apocalypse en déraison.
Je sais pas si je préfère pas l'apocalypse, finalement échos chaos.
Ca devient tout compliqué je crois.
Je crois que je t'aime encore, finalement.
Parceque tu m'assignes à destination, détiens les menottes de ma folie.
Parfois, tu baisses les yeux et là, à cet instant précis, ta bouche se plisse, tes fossettes se creusent et tu me détruits. C'est ce regard si sombre.
J'aime me poser dans tes bras parceque tu lèches mes larmes au son de t'es si belle, j'aime parceque tu délies la route, creuse les fenêtres, creuse la tombe de nos présents, mais, tu m'aimes toi, en entier, du fond, du lac de l'intérieur, y a rien qui te déçoit chez moi et faut dire que tu t'attaches.
J'ai besoin, tu sais qu'on m'attache.
J'ai pas envie de me passer de toi, quand j'y repense, parceque rien n'est sûr. j'ai emprunté d'autres sentiers, mais rien n'est sûr, du brouillard, du lest,
je suis pas rassurée, j'ai peur.
Toi tu me dis viens, ou j'arrive, et tu transformes l'apocalypse now en déraison.
Et j'ai envie de toi, envie de poser ma bouche sur la tienne et oublier le reste, recoller les morceaux de ma vingtaine, me laisser aller, commencer l'année sur une note de chaos môme.
Donne à bouffer à tes dragons.
Et demain, tu seras un autre comme un autre.
Commentaires :
Re:
(purée de noisette en quaquet , j'en ai plein de qu)