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Ecrire à celui qui n'existe pas
--> C'est uchement triste ça.

Ca pourrait être un texte à trous, que tu ne lirais pas, et au détour d'un voyage, tomber comme ça dans le bleu azur, le noir, te poser là en terre d'asile,

asile de folle ,

et puis peut être je sais pas un éclair, la grippe, le fouet, un constat.

Moi j'en rève chaque jour. Chaque jour, c'est beau, c'est la vie, c'est vivant, mouvant, 

 ça se lève,

 l'aiguille tourne,

 j'ai un rythme, je vois des gens, des visages, je ne chemine pas, c'est un live, je vis mon truc, mais c'est sans conséquence , rien n'a d'importance, pas de sel, pas de badam, c'est triste tout ça.

Le réconfort git presque dans le confort d'une mousse, une musique triste, le bonjour d'un passant, un rayon de soleil presque couché derrière les arbres, un coup de fil qu'on attend,

 posé dans un coin de fôret puis plus, et finalement, l'espoir ce barbare, se barre, je crois que tout s'est figé.

Moi je demande rien à personne, je me présente, je m'appelle gobbo,

toxico du coeur, anémiée avec mon histoire,

mes défauts,

perdue dans mon regard,

je voudrais capter, des fois comprendre,

me retourner au bon moment, prendre la bonne route faire les bons choix, je voudrais te rencontrer toi, celui que j'ai raté quelquepart,

 parceque putain, faut croire que tu existes, pour une amoureuse comme moi,

 j'ai usé des tas de bancs,

gravé des trottoirs, à faire les cent pas, mais quand j'en attendais un autre peut être que t'es passé devant moi.

Je suis pas une princesse, une princesse ça n'a pas vécu, ce n'est jamais triste, et moi j'ai la mélancolie galopante qui danse en musique, elle me saute dessus comme ça, sur un nuage, un galon, un état de dame,

je peux pas lutter, j'étais bien puis la minute d'après, je pense à ma vie rêvée, je pense à des bras chauds, qui m'aimeraient tous les soirs, à d'autres baisers, je voudrais souffrir dans le noir, être amoureuse, savoir ce que c'est, avoir le droit,

je voudrais l' être, amoureuse.

Et que tu m'aimes toi aussi.

Qu'est ce qu'on ressent quand on aime, est ce que ça prend racine du bout des doigts, est ce que ça s'évide, comme ça d'un coup au fond de toi comme une fontaine de jouvence, c'est un regard, puis une réponse, puis le coeur qui bat, qui se barre, une certitude, une reconnaissance,

Jouer avec quelqu'un qui serait consentant, qui m'apprendrait, me montrerait les étapes, inciserait mon coeur, me dominerait, me ferait du mal sans affligeance, je voudrais des retours, des mots comme des fleurs, en fait je voudrais qu'on me donne tort à me casser en deux, qu'on me lâche au pied du chateau , mais juste une seconde, je voudrais voir du sentiment palpable dans les yeux de quelqu'un, putain même un chien, parceque là ça sent plutôt la corde.

Ecrit par Gobbo, le Mardi 22 Novembre 2011, 18:20 dans la rubrique Alcoolo song.

Commentaires :

Je crois que je me suis égaré
22-11-11 à 20:45


 
pas égaré
23-11-11 à 01:17

J'ai bien compris la chanson de notre cher disparu Joe Dassin ! "Si tu n'existais pas, dis-moi pourquoi j'existerais"... Je trouve que c'est plus qu'une chansonnette...
Et là, "Ecrire à celui qui n'existe pas"... Est-ce le commencement du désespoir ? Ou l'âge de raison qui commence (par la force des choses : l'heure tourne) ? Quand même tu n'as sûrement pas de cheveux blancs et tu es sûrement encore pleine de jeunesse. D'ailleurs ta blouse blanche recouvre une taille fine. Non tu n'es pas vieille Gobbo et je comprends que ton rêve persiste, pourtant on sent bien que tu tournes en rond... Tu tournes en rond eh oui ! (il se peut même que tu croises Raymond Devos)... Où est-elle donc la voie recherchée ? Il doit y en avoir une, n'est-ce pas ? Une voie de sortie qui n'est pas une sortie ! Au contraire ! Un chemin... Et si tu n’existais pas, dis-moi comment j’existerais ?

Mais toi tu veux toujours "voir" avec tes yeux, avec ton corps à fond. Je me demande où tu regardes l'heure, sur quel cadran. Le temps presse sachant que tu veux aimer et posséder ! Quel esclavage dis donc ! Veux-tu suivre ton instinct encore longtemps comme un chien ? Si la vie était ailleurs, chère Gobbolino...ailleurs... imagine, mais pas très loin, tout près, au bout des doigts, à un souffle...

Moi, je ne pourrai jamais te posséder, je te l'avoue. Je suis ailleurs. Et pourtant tu as vu, je suis tout près.

N'oublie pas la leçon des choix.

 
Gobbo
Gobbo
27-11-11 à 15:40

Re:

Je sais pas comment tu fais pour deviner mes maux, pas égaré, je me sens pourtant plus floue que ça. Merci quand même.