Boum Boum de l'instant :

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Je me sens comme un graffiti sur la porte d'un chateau.

Parcequ'au fond de mon regard, le monde de mes songes abrite souvent la tempête.

Et surtout contre toi. Et surtout contre lui.

 Mais surtout contre moi.

T'as tout merdé.

Putain !

Ce que je suis conne...

Je ne fais que mentir.

Et pendant,

ce temps,

ça cata

racte à mort chez moi.

 Je mens aux personnes qui m'entourent, à mes doux  trésors, à mes parents, à lui.

Je te mens jamais à toi.

Inventer des heures de taff, ne pas dormir, craindre des coups de fil, une panne, une gaffe,

Attendre transie assise sur un vieux banc pourri, à regarder les gens s'attendre,

se voir, puis s'étreindre,

 puis s'aimer, se tenir par la main, se regarder, se toucher,

 j'en rêvais, je suis une fée,

 j'ai pas eu ça, moi.

 J'ai dû attendre, passer après la flegme, le taff, 

 attendre, encore, avec patience,

 parceque le temps va se rembobiner dans quelques heures, espérer...

 C'est beau l'espoir, et le coucher de soleil était magnifique à la fumée d'une camel.

Parceque , il fût un temps,

tu tenais la magie, parceque tu m'as dit que  "c'est trop dur sans moi, que t'avais envie de moi et que je te manquais trop".

Fantôme immatériel...

 Alors je prends des risques comme dans les films.

 Moi je te  kiffe, je suis conne, les kilomètres, les sms, je suis comme dans un terrier, j'attends le printemps, ton désir,  puis attendre encore parcequ'il y a toujours un million de choses que tu dois faire avant de me retrouver,

 de me toucher,  je voulais te sauter dans les bras tellement tu m'as manqué, te couvrir de baisers, et j'ai pas osé, tu étais comme un étranger.

Je me laisserais plus jamais mourir attachée au pied d'un vieux chêne.

Pour moi tu étais l'une des personnes les plus importantes de ma vie, jusqu'à hier.

T'avais mon coeur.

J'ai eu froid alors que t'étais contre moi.

Alors, hier, brouillard, et glace,

 je suis repartie, en fée pas chiée,

tu m'as pas vu pleurer, parceque je suis partie juste avant que ça perce.

  J'ai un souvenir, ta zik italienne, j'ai jamais eu ton visage, j'en perdrai les contours,

 tu fais comme tous les autres, tu creuses, tu cherches, tu veux tout apprendre et tout savoir, et quand enfin, tu découvres la colombe nichée sous la peau du corbeau, 

tu me laisses choir, tu me fais mal, tu me fous à la porte, tu me laisses seule sur un parking, pour un kebab, tu me débarrasses de  mes secrets, tu voudrais deviner mes songes.

 Tu veux  une fée, elle est pleine de bosses ta fée, t'es même pas foutu de l'aimer ta fée.

Et tu brises mon coeur de paillasson, tu y pénètres, te fais une place et quand tu te casses moi j'ai froid.

Je t'aime plus.

Si je t'aime plus c'est parceque je t'aimais.

 Je voulais pas t'aimer parceque jamais personne ne m'aime, sauf les gens que je n'aime pas.

Lui, je le vis, je le vois, il me regarde, il lutte, il me touche peu, ou pas, il m'énerve, il trouve nos signes incompatibles, il pleure, il part, il revient, il s'accroche, il me mérite,

 je l'aime pas, j'y arrive pas, je voudrais l'aimer.

J'aime plus personne.

Avec toi,  j'ai tout fermé à double tour, doucement, doucement de sous ma peau tu as rampé comme ça,  tu as creusé tes signatures,

Ma chtite, ma fée, ma pe-ti-te dulcinée,

ça fait un mois pas quinze jours parceque moi j'ai compté les jours, j'ai pensé à toi, j'ai eu mal, je peux pas lutter contre un pc, tant mieux si c'est mieux avec ta femme parceque moi j'abandonne.

 Elle est jolie ta vie la tienne, j'ai pas de place au fond de ton coeur.

 je pensai que tu voudrais me voir demain mais t'as déjà zappé,  et je suis pas ta miss caféine, débrouille toi.

Je voulais être une maitresse qu'on aime un peu, pas la putain du fond des bois.

 Je le sais qu' une fée c'est con,

 c'est tout naif, ça croit aux contes, aux belles histoires, et moi je finis toujours par y plonger. J'en ai marre des belles histoires.

J'ai disparu , j'existe plus. En fait c'est moi même que je déteste.