Boum boum du moment...

L'éponge est un animal comme les autres, d'ailleurs.

Mais il y a des mots qui font mal à couper, en sortant.

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C'est comme une vague, il n'y a même pas de son, la simple et lente émotion ta présence, fantôme immatériel, cruelle  absence,

 qui me laisse le corps endolori comme une plage non foulée, creusée par la vague, des mots, des barrettes de maux qui résonnent en silence dans ma tête,  comme une danse, de lignes qui remplissent ma maille de souvenirs en soupirs, mon esprit s'fait la malle, j'evacue, je pense pas, je vidange,c'est pire,  la sombre essence d'un beau feeling, mais il n'y a pas de voix, c'est sans image, le souvenir devient tout, un tout petit paysage d'émotion.

Les jours sont comme des coucous affamés, ils poussent les autres, prennent leur place au fond de mes pattes, il pleut, il grise, il drache, je ne vois pas,  je croise des gens, tous pleins de gens, avec d'autres vies, d'autres lieux, je manque de coeur, je n'ai plus la foi, je fais mon taff comme on porte sa croix et dans l'humain, ça n'a pas de fond, bad trip, j'attends le prochain  rendez vous, j'ai besoin de me sentir battre.

J'ai peur, tu le sens parfois ? c'est juste le premier regard, je crains toujours de perdre la magie, que nos baisers ne soient plus les mêmes, que l'aura disparaisse et rende tout ça beaucoup plus flou, plus terne, j'ai peur de perdre l'ile eau, le bateau phare, ma raison, mon âme.

Et comme à chaque fois mes yeux voyagent le long de ta peau, j'attends le son, j'assume l'image, dans mes tripes c'est le carnage, tout remue, le badabam au générique, le rouge, le vert, la route l'interdit, le mensonge, la cachette, les sourires, les petilles, le surmoi enfermé et je profite, je profite parceque je nous vois comme des condamnés, le dernier repas, la dernière cigarette, sûrement la dernière fois,

 parceque c'est trop moche, c'est trop joli et que forcément, il y  aura un tremblement de terre, une mini stère amère, quelquechose de dingue va arriver, une astéro hideuse, sur la planète entière, un tremblement de matière, mon coeur va se briser en deux,  bref ça peut pas durer des lustres cette histoire là.