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--> Cette fille bizarre du fond des bois

Le boum boum du moment :

http://youtu.be/deyED7GXUlY

Ma vie de concubine. Ha hem.

Ca c'est de la tourmente.

Des bras,

  des jambes

juxtaposées dans mon esprit un peu perturbé par sa semence qui s'écoule le long de ma bouche, ce matin, 

son sourire, son plaisir, sa satisfaction d'être possédé entre mes dents, 

j'essaie de le rendre heureux mais je ne ressens rien,

chaque jour,

  il n'y a rien d 'autre que ça qui m'attend,

cette longue suite logique de root's ,

à faire semblant d'aimer un homme, je me sacrifice,

à soigner de vieilles biques accrochées à leurs crucifix,

 débordantes de leur suintante aigreur,

désarmées  contre cette vie qu' elles ont laissée s' écouler entre leurs doigts à défaut de leurs lèvres, 

 et qui te font payer la seule chose de bien que tu possèdes : ta jeunesse, ton espoir, et  le Temps,

(C' batard, il choisit bien son camp celui là quand ça l'arrange.)

Je suis en train de devenir une vieille bique, accrochée à mon crucifix, j'ai peur,

il est comme la  messe du dimanche matin, une église, j'ai froid, je m'ennuie, je comprends rien au discours, je ne crois plus en rien.

Et ces vieilles là parfois tu les retrouves cannées un matin sur leur lit, le dentier de travers et la peau toute bleue déjà.

(J'y suis pour rien, si elles se pendent au crucifix).

BWEEEEF !

Sinon, je m'appelle gobbo et je suis pas encore alcoolique. En ce moment, je suis en mode guerrière, j'ai décidé de me battre pour sauver mon couple.

C'trop miiignon, merci , merci.

Déja, pourquoi ?

Parceque lui,  Il m'aime.

c'est beau tout cet amour de sa part vers ma part, c'est beau ce regard de chien transi  

 c'est beau ces biceps autour de mon petit corps, quand j'attéris,  et sa voix décharnée quand je le quitte, quand je m'en vais, quand je le laisse,  c'est beau de le voir m'attendre au même endroit, prendre la poussière, pleurer misère, encrouté dans ses pensées mormondes,

 quand je reviens, un sourire, même plus un cri, même plus une révolte, il ne me dit rien, je suis un courant d'air et il a peur de la suite.

Putain la salope.

 Je sais.

J'ai peur.

J'ai peur de ne plus l'aimer. Je le sais au fond de moi depuis le début de notre histoire-pansement-bedo-vodka,

mon alcool, mon zepam,  mon ilot saturé au xanax, et au zyprexa,

il était gentil , il était drôle,  il était doux, il était totalement et tout le temps déchiré, 

 il était pas de chez moi, il voulait pas rentrer chez moi,

il avait des yeux verts où se perdaient ma raison mais il n'y a pas eu de coup de grippe, y a pas eu d'éclairs, il était comme un bon feu de cheminée, une porte exit, et moi , je me suis tapie au creux de son coeur et sur sa bite en savourant chacun de ces doux moments offerts,

 en prenant conscience de nos trop grandes différences dès le départ, on partait pas dans la vie à deux avec le même handicap ,

 stupide terrien, ancienne esclave, 

 et je me suis accrochée, accrochée, je lui ai  offert des bébés, parcequ' il en voulait,

 plein, des bébés,

des petits lui de lui,

et moi aussi je les ai aimés après,

mais j'étais pas faite pour cette vie là avec lui.

 Et avancer jour après jour comme ça sur la ligne blanche de mon horizon avec toute la claire conscience de bousiller peut être ce qu'il reste de ma vie aux côtés d'un homme qui mérite un retour, de l'amour, du respect, et tout ça je suis pas capable de lui donner. Trop kiiiiitch.

Alors j'ai peur.

Tu m'as enchainée à tes forêts, à ta famille à tes secrets, à tes bébés, à tes rêves et tes projets, et moi là dedans j'étais morte, j'étais vide, je me suis laissée emplir,

 ce que tu voulais je l'ai voulu parceque j'étais vide, j'etais plus moi je m'étais perdue, je ne m'aimais plus, je voulais juste vivre par tes yeux, sans penser, sans inconscience, sans Ca pour me bouffer le coeur, je voulais juste sauter dans le train en marche et tout laisser en arrière.

Et maintenant j'ai une dette envers toi. J'ai beau faire la dure, la carapace, la pure connasse, c'est toi qui m'a remonté les boulons un par un avec patience, je voulais mourir, détruire, oublier, tu sais c'est dur de sentir battre en toi un coeur carbonisé,

 il te serre , il te serre, il te serre putain,  ce coeur, il te broie, la tocante amère, les jours qui passent sans plus de baboum, je voulais plus rien de tout ça, et je m'y suis enfoncée.

j'ai la langue engourdie.

Maintenant j'ai des sursauts, de la systole, encore, y a du rythme dans ma boite à merde, et c'est pas toi qui me l'inspire, je recherche je crois, dans tes yeux, dans leurs yeux là, aux autres, une évidence, un sentiment, la grippe, la réponse, et pourtant je crois bien que je t'aime un peu , mon frère.

Ecrit par Gobbo, le Mercredi 21 Septembre 2011, 12:09 dans la rubrique L' Homme de Moi.

Commentaires :

Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
21-09-11 à 13:53

Courage