Des fois, je passerais mes nuits à boire.

Boire l'Amer, boire la mère, boire la mer.

Pour oublier ces heures,   celles que je laisse derrière moi quand tu repars chez toi.

Parfois je regrette, je regrette, parfois pas, tous ces pas, je me blâme,

parcequ'elle brâme, cette âme  bouffée, sale  âme des deux côtés et par tes yeux.

salam...

Parfois je sais pas comment appeler ça, parfois je me sens en manque de toi.

Je sais pas si je dois pleurer de te savoir exister.

Tu fais tourner la planète. C'est mieux avec toi., 

T'existe, c'est toi la fée, j'y crois.

 De temps en temps à mes côtés, couché sur mes genoux, mon amant, dans mon cou, caillou, hibou,

comme un petit chat, bouh,

mon babyboy, 

 les yeux fermés, et t'entendre me murmurer, murmurer, murmurer, m'emmurer, 

 qu'en fait tu es bien, tu t'en rends compte quand t'es là posé contre moi, que t'es bien dans cette voiture ,

ta voiture,

 cette bulle des heures qui passent à l'orange, la route, le bitume, les néons grande surface, les virage dérapage,

les visages qui dévisagent,

  les kilomètres marchés derrière toi si près si loin, à tâtons pour killer les hauts talons, imperceptible pour elle , m'entâcher,  l'éxilée, l'exaltante, la peur au ventre de voir arriver la minute où l'horloge ne sera plus dans notre camp.

Je te jure parfois j'ai mal, mal, mal.

Et c'est même pas dans le coeur que ça se situe ce cosmos merdique

 c'est bien plus bas, près de la belgique, au fond de mes tripes, au fond de mon corps, tout en bas tout au creux, tout au fond de moi, là où je me terre, quand t'es pas là.