J’ aimais bien les nuits percées de Yannouches. De poèmes écorchés de 16 et de fumée d’Camel. Rien que pour toi, je regrette mon ancien désert. D’ailleurs je vais me lancer ce soir dans une tournée de spéléolcoolo song.
Tu ne peux savoir à quel point mes nuits sont sauvages depuis qu’on ne s’écrit plus, depuis qu’on ne se Wicame plus, depuis qu’on ne fait plus danser la bulle de nos solitudes en clavées, Depuis que finalement de ton son à ma plume on ne fait plus l’amour avec nos maux.
Toutes ces heures passées en pomme C, enlacés virtuellement sur ta voix et mes tofs, j’étais ta croqueuse de nuages , ta berceuse de litotes, et tu étais le voyageur des temps linux sur ta planète croft.
Ais – je eu tort ?
Faut –il que tout ce qui doit sortir de mon cœur soit écrit sur de vraies lignes vraiment froissables, que je purge ma conscience de cette noirceur d’esprit qui m’avale depuis vingt ans dans le mouchoir de la vie des autres pour ne connaître qu’infimement les soubresauts d’un semblant de guérison à cette pseudo mélancolie ?
Visualise-moi à l’orée de ton chemin. Camouflée sans états d’âme et assise en amazone sur le mur empierré de ton cœur. Imagine moi amoncelant un trésor de mégots en vrac, fumés les uns à la suite des autres tout en contemplant la noire nuit obscure et ses secrets, écoutant chaque intime bruissement de la route, des buissons du bois alentour,imagine moi seule sur cette route effrayée attendant, enivrée, guettant la moindre bouée ailée, et noctambule,guettant le moindre trou anti-matière, guettant pour rien finalement jour après nuit la noirceur obscuritaire de ton cœur.
Les mots sont des jouets malléables pour ma tristesse affolée.
Te rappelle tu ce sentiment attrayant que procure la sensation d' une fuite en avant ?
Un sursaut d’avenir, un route toute effilée et pointue, un battement comme ça, en y pensant fort, babam, "pomme C", Une fin au roman incompréhensible où l’héroïne se serait perdue, encornée entre deux pages, attendant un dragon qui boufferait des crapauds à tous ses quatre heures, etouffant d' un sentiment de rage très aigu, tel un poignard imminent, une pauvre petite sotte lexiquée et inconsciente , et qui hurlerait "Lis tes ratures" !, Céphalée !, en t’étreignant des viscères jusqu’aux dents : Maintenant !
Je n’ai jamais eu de leçons d’âmes à donner aux autres, étroitesse princesse, que je suis, engoncée dans sa robe de lumière scandicolique, dansant la valse des pleurs sur des cordées de « sanglophone », et imaginant le reste bien le reste tant le reste, berçant de ses doigts amoureux sa chair et son sang percés de quatre yeux bleus, petites fouines amusettes, bouts de moi endorphine, objecteurs d’évasion, Rétroviseurs amers, t’as vu ce qu’elle t’as fait ta chienne de mère, d’ailleurs, empalée sur une fibrillation liquide. Naaaaan. Pas possible.
Y'en a non de ces fantômes putrides, entre toi, émoi mon cœur et ta peau ? Ce soir ?
Ni dans un donjon , ni dans un chateau pas même dans ta clio.
Les vrais princesses ça n’a pas de passion, pas de désirs, pas de tripes.
Et moi certains soirs, d’autres non, mais certains soirs quand même je suis une vraie princesse.
Pour avoir du désir, il faut avoir des souvenirs, des fragrances de sons, d’une voix, d’une mélodie qui inspireraient une certaine mélancolie à mes sens délicats de princesse, mais le manque est meurtrier et l’absence efface tout même les preux chevaliers d'un soir , dans les rétroviseurs.
Je ne peux avoir la prétention de te toucher ou de te respirer comme le font tes grenouilles actuelles, puisque je ne suis qu’un msn clap, un buffalo break, Puis quand tu lapines moi j'avance dans le film vois-tu, je suis déjà au générique de fin, en fait.
Ouep j’ai sauté toute l’histoire, et les chapitres les plus croustillants, mais je suis pas tellement patiente, et je ne me sens pas le rôle d' une fille en toc, qu’on laisserait lapiner de longues heures en soupirant aux trois petits pieds d’un troiptipoint.
J'aurais bien aimé décoder le reste de ce que je n'ai pu deviner, mais là ça devient trop impliquant. Et les princesses, ça ne s’implique pas, ça ne se passionne pas, ça ne désire pas, c’est juste un truc un peu niais, , pas trop moche, qui cuisine en dansant, et qui tricote des trucs inutiles en chantant des chansons débiles, entourée de petits zoziaux.
Toi, Tu seras juste le paragraphe entre guillemets, qu’on saute pour les autres, mais qu’on ne tente pas d’oublier, et je te relirais tranquillement dans ma memoire, quand je serais une vieille femme solitaire, puant la pisse de vieille.
Ciao chaos môme.
T’embrasse ?
T’embrasse.
Ce n’est pas un adieu merdeux, c’est juste que je veux plus jouer. Non.
Maintenant c'est moi qui t'economise.
Cap.
Commentaires :
On sent une valeur derrière, le lecteur en est sensible mais il ne peut que rester neutre.