Alors ok, j'ai compris les règles du jeu.

Je veux jouer ! je veux jouer !

J'ai mis le temps pour comprendre, je suis une incorrigible gamine

j'y crois toujours,

comme pour les fées,

 j'y crois, ça me bouffe tellement,

 j'y crois, 

je pince au couteau les contrats liés de ma conscience, mes valeurs, ma famille,

 parceque j'y crois,

que c'est beau , que ça a du relief, que d'un point de vue extérieur ça peut sembler dégueu et complètement lisse, et que ça se mérite pas,

et immoral et sans grâce, mais j'ai compris les règles du jeu, et je vais être la reine de coeur.

Règle numéro 2.

 Ne jamais s'attacher.

C'est long quinze jours quand il rampe sous ta peau, ton amant, même si c'est pas ton homme à toi, ça l'est un peu, là sous la peau,  et que t'y crois ou pas,

t'as le temps d'imaginer sa mort, son oubli, un attentat, le choléra,  parceque le silence est une bête visqueuse et cruelle qui te bouffe tout entier la cervelle. ca te rend débile.

 Vilaine, au final, rampante, esclave de son temps, des 0 et des 1,

Alors j'ai pris le taureau par les cornes (à défaut de),

 et j'ai accepté un rendez vous, un autre, avec un autre, un rendez vous obscur mais pas au fond des bois, pas décidé, pas planifié, découlant d'un coup de fil, je suis en bas, dans le hall tu fais quoi, 

j'ai fini, attends moi dans une heure, à cet endroit, c'est aussi simple. Que ça. On dirait. De cumuler les encas.

 Ce qui engendre tu t'en doutes bien, kimeli,  tout un tas de questions, un cumul de choses à penser, à faire, à voir, un tas d'émotions à refouler et comme ma logique est implacable, je me suis dit que plus j'effleurerai les corps, moins j'abîmerai mon coeur.

Donc bref bref bref

je vais l'aimer s'il le faut ce mot pour devenir un chaos,

un vrai de vrai, un coma, un silence hurlant,

passons,

je crois que collectionner les bites, c'est pas plus mal, je suis dans l'adage du pas de promesse, tout en délicatesse,

j'aimais, j'aime plus, j'aime pas, j'aime plus trop et je ne veux plus qu'on m'aime , même si c'est tout court. JAMAIS.

j'ai espéré, cette pourriture de laps'attitude qu'à un moment on tienne à moi, ça m'attrappe tout le temps, pourtant je sais, que le problème c'est le laps,

 qu'on me serre fort, qu'on me dise juste les mots justes, de justesse, afin que justement, je ne ressente pas le besoin qu'on me justifie la sensation de perte, juste le blanc,

de  ces petits mots qui rassurent qui font sentir important même quand on est chimère,

qui rassurent à plein temps , sans être impliquants, ça évite la galère

de devoir éponger des mail'odrames qu'on regrette, à la con, je m'énerve moi même et de toutes façons, c'est fini, plus jamais car j'ai compris les règles.

Donc je cumule .

Une objection ?

Devant le hurlement du silence parque ça fait mal, je sais pas moi quand j'aime tout court, je fais pas mal, mais donc, devant tout ça, j'ai lâché la prise, les cheveux avec, 

 je veux plus m'étreindre, juste m'etendre, et j'ai remis les choses à leur place, la cervelle en haut, et le coeur aux chiottes.

Bon ok je t'ouvre mon paragraphe, petit Doc, 'ai accepté de te rencontrer,  même si t'avais de la concurrence, je suis épidermique en ce moment, je supporte pas qu'un autre me frôle,

 t'as failli te prendre une baffe, je crois que je suis pas totalement débarrassée de mes fantômes mais ça va venir,

je suis en manque de voix, t'as des yeux magnifiques, j'ai aimé ta douceur, mais tout le temps c'est pareil les premières fois, et tu le sais toi maintenant, je suis une louve.

 Et tu ne seras pas l'alpha.

les premières rencontres sont toujours traumatisantes, intérressantes je nie pas, la boîte à boum qui flanche, toi aussi t'as une belle voiture rouge c'est vrai,

et un sourire à faire déguerpir les dragons, et j'ai adoré ta façon de te deplier comme ça de tout ton mètre quatrevingtdix, toussa de jambes c'en est fantastique, je me sentai toute petite, toute petite, 

même perchée sur mes échasses,  donc les longues jambes d'abord puis les épaules puis les yeux tout velours, puis ton sourire, Et je nie pas tu sais, je peux pas nier que les frissons étaient là, quand tu t'approchais trop près de moi, mais faut déjà que je te fasse une place, et pas dans mon coeur, tu t'en doutes bien,

parceque j'ai bien compris les règles.

A moins que tu ne veuilles le rejoindre aux chiottes mon coeur.

J'embrasse plus jamais au premier rendez vous, après je m'attache, j'aime tout court, je me fais des films et je finis malheureuse, alors je te promets rien, acccroche toi, si tu veux, écris moi,fais naître en moi une émotion,

c'est beau l' émotion, et ça m'emplit mieux que l'amour, ça.

 Je te promets rien.