Putain, y a des questions qui se posent pas quand même.
Moi quand je couche avec moi même je me donne des nouvelles.
Pas toi kimeli ?
C'est la criiiiise. je suis fâchiée, et une fée fâchiée, ça fait chier des bulles dans les boites à mail. Désolée.
Ou pas.
Mon mec à moi, mon homme de moi, ne me baise pas, peu, plus, mal, il bande plus, il bande peu, il bande pas, il consulte pas, il rejette tout sur moi et ça fait des années.
J'ai le droit de pleurer ?
si, allez, un peu pour voir ce que ça fait ?
Et je vis avec cette frustration, c'est le strike une fois tous les dix tirs, la roulette russe, la saint glin glin est cruelle, je le regarde comme ça quand il est nu, il est pourtant super beau, musclé bronzé, tout, j'ai envie, envie, envie,
de le manger tout entier,
bien équipé, mais c'est factice, je joue quand même, je suis pas actrice,
je suis une jolie chatte, j'aime les pelotes,
je l'entoure de mes petits bras, de mes petites pattes,
je le serre tout contre moi, tous les soirs, les soirs, je recommence, j'essaie, je m'obstine,
à vouloir faire grimper sa pine,
je trémousse, et paf, le chat, l'arroseuse arrosée, c'est parti la fusée, pas de bigbang, juste pour lui,
excuse moi t'es trop bonne c'est pour ça,
bin oué, ça tu vois je le sais depuis des années, que je te fais cet l'effet.
Là ! làààà !
Mais moi je crève de faim en attendant. je crève de faim.
Sois pas fachiée qu'il me dit l'homme de moi, je suis fatigué, dure journée, j'ai mal au genou, et puis au cou,
et puis t'es chiante, à faire la gueule après, t'es plus bandante,
t'es mechante, tu devrais comprendre,
je peux pas reprendre
quand t'es si chiante,
ça peut attendre, ça reviendra,
je ferai des efforts, qui ne viendront pas.
Alors MOI, gobbolino, la soledad, je l'aime mais ça s'étiole, juste avec mon demi -coeur, parceque l'autre bout est déjà brûlé,
carbonisé,
je peux pas sexer sans un minimum de sentiments. Et je peux pas aimer si le sexe n'est pas au minimum.
Une vraie poutasse.
Les chats c'est pareil, ils vous le disent pas mais ils s'aiment tous en fait. ils font les indépendants, les je nique partout, surtout les toits, dans tous les sens, c'est le carré d'As, mais ils sont pleins de sentiments, nos petits minous, ils sont romantico independants, à se jouer les troubadours quand la lune tombe dans nos cours.
Alors pourquoi ?
je suis une fidèle du souvenir et des années en commun, et juste avant d'enterrer mon corps tu vois, visiteur égaré, j'ai eu un sursaut, une palpitation, une révolte, et me voilà sur le penteur d'adultère avec un gamin qui me rend dingue , une nouvelle fois.
j'en ai marre.
Grave.
Commentaires :
Re:
Je comprends ton point de vue , mais je ne suis pas d'accord. L'amour tout court c'est un feeling qui passe, un sentiment c'est présent c'est un tout, ça peut être fugace et vivace. Et tu peux le ressentir pour n'importe qui, ça s'impose , c'est une evidence . Ce n'est pas forcement un couple ou une histoire de sexe, c'est un sentiment qui s'etreind comme ça, qu'on ressent sans s'expliquer.
Mais dans une relation de couple qui se prolonge depuis une décennie, il ya un max d'epreuves sur la route pour que le bateau ivre tienne le cap, c'est une constance d'efforts, c'est plus avec les années un partenariat, avec les defauts et les qualités de chacun en commun, il n'y a plus de mystère, plus de boum boum plus de papillons, l'amour se cherche ailleurs, l' Amour doit se suffir d'un tout. Et pour vivre perpetuellement avec la même personne, pour moi, je pense qu'il faut que les besoins primaires, de chacun des deux êtres soient comblés par l'autre, sinon ça va au crash total.
Et malheureusement, mon bâteau phare à moi perd le cap.
Tu sais, j'aime bien les chats aussi, mais écoute… Il y a une chose que tu peux faire facilement peut-être… c'est regarder un mort. Oui, dis-toi alors, en le regardant, en le préparant, en lui faisant sa toilette, que pour lui, eh bien tout commence !
Tu l'as si joliment bien écrit précédemment : "Parti tout ça, le souvenir, l'espoir, le désir, partis, ces jolis instants qui pourraient faire mon bonheur, si mon âme ne s'était pas déjà envolée ailleurs."
Ton bonheur est que toi tu es vivante ! Tu es poète a tes heures, je sais ainsi que tu comprendras…