Boum boum du moment...
Alors à quoi rêvent les autres ?
Qu'est ce qu'il y a donc dans vos esprits,
Qu'est ce qu'il y a donc dans toutes vos têtes,
qu'est ce qui vous rend heureux ou malhonnêtes,
qu'est ce qui finalement, vous fait avancer à
petits pas dans la vie,
Vouzautres ?
C'est quoi l'osmose finale quand on a déjà tout et que l'on cherche encore ?
C'est quoi la réponse à tout ça ,
D'abord ?
Je passe ma vie dans tous vos yeux ,
à guetter cette étincelle
j'observe, les nuances, les couleurs,
que m'inspire leur danse, leur chaleur
et je m'y étale comme une chatte au soleil,
tandis que je déserte mon coeur, de mon mieux.
Je passe ma vie à réflechir, à tirer des philosophies en alexandrins à la con avides,
qui ne riment que dans ma musique interne, à essayer de comprendre les pourquoi si stupides et si ternes,
et les comment pas tellement mieux, c'est pire.
Y a des jours où je comprends plus rien à ce qu'il faut faire,
pourquoi tout ce qui rend heureux fait mal au final,
pourquoi c'est moche tout ça, pourquoi c'est si cruel, pourquoi,
et pourquoi ça finit en abattoir au peloton ,
Pan ! Pan ! pan ! des sentiments un à un, et c'est pas mieux,
Ca reste tout ça, comme des douleurs rongeantes, déplorantes, écoeurantes, des vagues de creux dans le ventre,
puis des restes de larmes comme des vieux ravins.
Commes tous ces vieux cons, étalés sur leurs vieux bancs, devant chez eux.
Qu'ont l'air si tellement si tellement malheureux-vieux.
Alors ! Je me dis que je m'en fous,
hourra.
quand je serai vieille j'aurais plein de vieux souvenirs qui tâcheront le fond de ma mémoire
quand je serai toute vieille et toute fripée,
toute finie alors tout cela me fera sourire, fatiguée,
mais je suis fâchée avec les points de suspension ,
entre eux et moi c'est plus le grand amour depuis radio Koweit à Montbozon.
Petit à petit, tu vois, toikimelis, je me blinde ooh si !, je grandis,
y a un être tout neuf et tout beau qui pousse là bas au fond à droite, mais j'oublie souvent de l'arroser,
ça se flêtrit, ça s'ennuie, ça pousse comme une fougère en bordure de forêt,
c'est vert et c'est tendre, c'est vert et c'est bleu, c'est pas amoureux,
mais c'est plein de valeurs amères inculquées par sa mère.
C'est moche.
Alors.
Tséquoi visiteur...
Je voudrai partir là maintenant.
Enlever mes godasses et partir en courant, sentir l'herbe verte sous mes pieds nus,
dans un endroit où je serai l'inconnue
Les narines pleines de vent et de larmes,
de l'odeur du foin que l'on fauche,
de tous ces verrous qu'on désarme,
sur ma roue, des souvenirs de débauche,
et ne plus rien sentir dans ma vieille caboche.
Rien que sur moi,
Du soleil, du sable, de l'eau,
du ciel, tout plein de ciel
du ciel sans nuage, du bleu et du vert, et du rouge et de la couleur,
de la plage, et du soleil et toutes ces odeurs
et surtout, surtout !
pas d'heure à laquelle être punie. Je veux ouvrir cette saloperie de cage, et libérer mon esprit.
Commentaires :
Re:
Je ne sais pas à vrai dire. Ce qui parait tellement de l'ordre du logique pour une personne peut paraître inconcevable pour un autre.
Il faudrait un million de notices, pour contenter le monde.
Moi ça me fatigue, à force, mais je ne peux pas m'empêcher de creuser les choses, je suis faite comme un moulin à grain.
Mon plus grand défaut, je crois est de vouloir toujours comprendre. Et c'est usant.
Re:
Vaut mieux moudre un peu de grain que de rouler d'un bout à l'autre de l'existence comme un grain de sable trop léger qui ne laisse pas beaucoup d'empreintes.
C'est vrai que moudre c'est parfois usant, mais ça enrichit aussi de beaucoup la vision de la vie, en multipliant à l'infini les détails qui donnent du goût, du relief et de la profondeur à celle-ci. On s'y perd un peu c'est sûr, mais c'est aussi parce qu'on passe beaucoup de temps sur certaines aspérités amères, rugueuses et rêches de l'existence; au détriment de moments lisses, frais et fruités qui mériteraient qu'on les dévisage et ravive davantage ...
Et puis vouloir comprendre c'est chercher à découvrir : si on cessait de le faire ça signifierait qu'on ne recherche plus rien, qu'on est désenchantés non ?
Re:
Oui, je suis d'accord avec toi, Songe, mais alors, quand on essaie de comprendre ce qu'est le bonheur, ce qu'on recherche je pense, dans la personnalité des autres parcequ'on ne sait pas ce que c'est, qu'on s'y accroche, quand ça s'esquisse, quand c'est fugace parceque cela devient si rapidement lisse, et que cela change d'un bout à l'autre... comment fait on alors pour apprécier tout cela ? et juste ne chercher qu'à profiter de l'instant qui s'expose, sans finalement vouloir en creuser déjà sa tombe ?
ce serait bien plus simple d'arrêter le pc là haut qui clignote tout le temps et de ne tourner réglés que sur le moteur, un bon diesel tout rond et tout neuf qui tournerait comme une horloge et qui ferait ce qu'on lui demande, avancer sans panne mecanique.
C'est super chiant et compliqué les ordinateurs de bord, je trouve.
Songe
De mes cours de philo j'ai retenu une chose essentielle qu'un enseignant nous avait dit en préambule à son cours : "nous ne sommes pas ici pour vous apporter des réponses mais pour vous aider à vous poser les bonnes questions".
Après ça je me suis toujours dit que le sens des choses et de la vie ne résidait pas dans des vérités qui seraient posées ici et là, comme des pochettes surprises, dans le vaste monde, mais qu'il était déjà entièrement contenu dans le regard qu'on portait sur lui et dans le sens qu'on voulait lui donner ...
La vie n'est que la somme de ce qu'on y met et le monde la somme de ce qu'on y voit non :) ?