Sarabande de jours qui se défilent sous ma peau,
ma profondeur d'un coma, duquel le valet de coeur,
s'echappe en un laps,
un coup de fil,
la forêt s'obscurcit, les autres sont là, bien présents, clap de fin, stop euphorie, et retour à la case prison.
Sans les 20 000...
Et tout cela,
Cela,
Ces heures arrachées aux autres, glissantes sur ma peau, laissant derrière elles un goût de baiser, d'amour et de pluie sur mes lèvres.
Traitresses !
Mélancolie des amants, bienheureux, malheureux, qui courent après le mélange de peau, les secrets, doux comme des agneaux, démunis des horloges, courants d'air belliqueux, instants précieux,
rares...
A chaque fois des heures entières se passent à califourchon
comme deux gosses malheureux
sur une vieille cigarette,
dans le nid-voiture
tailladant les corps d'un désir inachevé,
la nature dans les narines , la bestiole en ballerine,
sans regards, autour-alentours,
dévorant à griffes pleines chacun de nos souffles en commun, à coups de langue
sur notre peau mêlée ...
Suis je donc une princesse alors ? princesse de qui ? princesse des bois... princesse sans toi...
Dansons les papillons...
petits mots dactylos, emails à la con, jalouse du temps qui passe, presque m'endormir dans tes bras,
enroulée et au chaud,
enfouie dans ton cou, et sur ton grand corps,
rien que pour une cruelle seconde, très cruelle seconde...
Te voir partir, ma tristesse vampire, les kilomètres nonchalants,
les pourquoi , les comment, trouver la vie si belle, trouver la vie cruelle...
ressentir le Trop...
luciole, cherche soupape
J'ai pas le sytème sécurit intégré.
En fait...
Faut que je te dise,
Y a tout un tas de mots interdits entre toi et moi.
Tout un tas. J'ai.
Moi j'y arrive pas.
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