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Cafard braoum Psy
Au boulot, la merde,
Le bruit.
Le bruit omniprésent. Les bruits trash , les sons qui fâchent, les voix qui pleurent et se plaignent ou rient en gondoles cristallines effilées comme des poignards, les cris, les hurlements. Les coups. La merde encore.
Je suis dure. Aride.
Je suis une chienne plutôt associale. Je regarde les gens de loin parce que quand je me mets à les aimer de près ils finissent toujours par me bouffer.
Alors on aura beau faire, et me lancer dix mille cordages de la façon la plus douce ou la plus violente qui soit, je mords un bon coup dedans mais je replonge dans l'eau, vers d'autres territoires plus secs où les coeurs sont moins brutaux.
J'aime pas qu'on m'aime. Ce n'est pas tant ce sentiment vivant que je trouve glauque, c'est surtout que j' ai perdu l'habitude.
La Furie.
Elle est souvent dure à contenir. Elle monte en moi pour un détail, un grain de sable dans le rouage de mes émotions. Il faudrait que mes surfaces soient planes, et mon horizon limpide, pour qu'enfin elle s'évade et me quitte.
Tous me mettent en colère. J'aimerais pouvoir retrouver cette bulle solitaire quand je n'avais pas plus de ma bouche à nourrir et mes propres bras autour de mon pauvre petit coeur décharné.
Hiiiin Hiiiin Hiiin.
On ne te demande pas d'aimer ni de comprendre dans ce monde là. Juste d'être un être assez fort qui ramasse et qui panse, et qui oublie, surtout qui oublie.
Je fais ce que je dois faire, pas une minute de plus et n'octroie mon temps précieux qu'à mes propres veines égoistes.
Ce qui me servait de radiateur est froid et tenace, et couvert de boue. Depuis que tu me manques, je ne me sens plus battre du coeur, je me sens immolée au creux de mes larmes et laide dans tous leurs yeux.

Il y a parfois encore un zeste d'émotion qui pousse, je retrouve alors dans un regard , le coupe moteur de mon coeur.
Mes papillons creux se sont collés à la glue de leur violence. Mon coeur s'est cassé au son de leurs hurlements.
L'homme de Moi....
Mon esprit est un parchemin roussi, obséquieux, je cohabite avec sa bite, comme un voisin poli et nonchalant, nous nous honorons de bonjours et d'aurevoirs sexuels et nous nous congratulons physiquement du temps qui passe sur nos âmes mais est ce que nous nous regardons encore ? je ne crois pas.
Je ne desire plus rien d'autre que la peau de mes souvenirs.
C'est comblant de faire l'amour quand on ne se sent plus à aimer.
Les seuls moments où je me sens pleine de vie accompagnent mes larmes au son des violons.
Ce morceau est notre berceau. Et si je te dis que je t'adore, et que tu pourquoisesthat à foison, c'est simplement parceque c'est plus facile à ressentir, que de te dire je t'aime. T'es qu'un petit con. T'as jamais rien compris. Chaos !
Ecrit par Gobbo, le Jeudi 31 Mars 2011, 01:41 dans la rubrique Alcoolo song.