100.7 Radio Koweit
Je tourne en rond dans mon carré pavé.
Rien ne me plairait plus que de me noyer dans une piscine d'heineken.
Mais je suis raisonnable, et pendant que les conscrits dehors, réveillent les murs, je suis la gardienne du temple.
je me suiciderai bien à la lampe électrique , et tout cela par la faute de l'écho-chaos môme.
Oué ta faute.
Je ne vois pas trop pourquoi ce soir, je cherche encore des similitudes dans l'arête brûlante en travers de nos deux gorges.
Nous ne sommes pas semblables.
Nous n'avons pas le même centre de gravité.
Besoin desespéré de toi ce soir,
parceque finalement dans tes yeux je vois une noirceur aussi repoussante que la mienne,
que tu m'aimes assez pour me surnommer
Léo,
P'tit fauve qui sonne en moi comme un echo, (for the rime)
parceque tu me pardonnes à l'avance,
parceque tu comprends une infinité de choses, du fond de tes prunelles,
parceque
Et j'ai beau chercher, au creux de mon estomac, je ne vois pas qui je pourrais appeler,
en hurlant à la lune, degueulant toute cette amertume.
A part toi.
Depuis que je suis rentrée,
je tourne comme un canard enchaîné au fond de sa flaque d'eau, je m'enterre.
J'ai attaqué la vase.
J'en suis arrivée à un point où je me trouve moi aussi des talents de jolie comédienne.
Je me demande pourquoi ce fichu portable manque tellement d'empathie, pourquoi mon chien n'est pas la réincarnation d'un psy, pourquoi je regarde l'alcool avec beaucoup moins de préjugés.
Ça éteint tout, tu devrais essayer.
Peut être que j'aurais dû rester manger avec toi finalement.
Depuis, je pense à cette invitation restée en suspens dans l'air et écrasée sur la route,
ton ombre s'eloignant dans la nuit de mon rétro et dans ses larmes aussi,
Je cherche partout le panneau exit en tatônnant dans le noir,
je me coince les doigts dans des portes ephémères, de couloirs en couloirs,
j'y espère un peu de lumière
mais les espoirs sont carnivores, ils me bouffent l'âme par les deux bouts.
Et si toi,
écho- chaos,
radar amer cassé,
si tu venais à verdâtrer maintenant ,
dans ma barre msn,
à parler de léopards qui se dégonflent, et de poésie cachée,
si tu me pondais un texte juste pour moi , simplement parceque je te l'ai demandé, simplement parceque tu voudrais me faire plaisir,
et t'investir, ici, dans mon antre amère cachée,
je te dirais de sauter hop hop dans ta clio et de venir vite vite me serrer encore,
bien fort dans tes bras,
pour me sentir vivante et brûlante,
parceque tes yeux harponnent bien,
et qu'ils n'ont pas peur des miens.
Ca m'évitera de me promener toute seule autour de ma maison, en me demandant où j'ai pu bien fourrer mon stock de larmes.
Vivement que tu grandisses un peu et que tu comprennes entre les lignes, la sombre mélancolie de l'espèce féminine.
Mais parfois, je me mange les tangentes quand tu broussailles
les parallèles.
Et on ne se comprend pas.
et tu m'énerves.
Et toi aussi je te boufferai tout cru si je t'avais devant moi à l'instant, tout en attendrissant ta viande avec mes poings.
PUTAIN !!
Ecrit par Gobbo, le Dimanche 20 Juin 2010, 00:41 dans la rubrique Et nos dragons , Echo chaos Môme ?.