Ta pute, mon animal.
--> Les meilleurs amants du monde.
Baiser avec toi, c'était comme baiser avec lui après avoir fumé un pétard.
C'était évident et facile. Charnel.
Un corps, qui n'est plus qu'une infinité de points de peau ne demandant qu'à se fondre dans la tienne. Des frottements.
Des frottements qui dansent, ondulent, se râpent, se collent, qui ont compris la musique.
La douleur, au summum du plaisir qui devient lancinante.
Comme avec toi dans ces moments là je me sens remplie, pleine, zen.
Les femmes mentent, tu sais, la taille est importante. Et avec toi c'était facile. Rapide efficace.
Vol de croisière.
Belle comme une forêt après la pluie.
Il se lève mais ce n'est plus seulement lui, sa peau c'est la tienne, ce regard qu'il me lance pour aller chercher de l'eau, c'est un autre. Je me surprends à guetter tes expressions sur son visage.
Tous ces hommes qui ont élu pause dans mes bras, pour quelques heures ou plus se rejoignent pour cette soirée pas comme les autres. Il revient et c'est un autre encore.
Le vent veut rentrer dans la chambre.
Surtout qu'il ne parle pas.
Sa peau pourrait presque être aussi douce que la tienne s'il était un poil plus large d’épaules.
Je me berce à son souffle, maintenant il suce ma lèvre, son œil plongé dans les miens, tout est doux, et mou et dur en bas, mouillé et sec tout se mélange, tout est histoire de frictions, je ne suis plus qu'une sensation à la recherche du palier, ce petit mouvement supplémentaire, qui me fait atteindre une autre lumière.
Et ça vient presque dans la douleur, je ne sais plus si c'est son sexe, ses doigts ou les miens, tout cela ensemble mêlé dans la bataille au plaisir, tendue comme un arc, je tiens l'horizon.
Cela n'arrive pas à chaque fois, tu sais.
C'était un cadeau qu'on a bousillé aux quatre coins de tes propres peurs.
Avec toi c'était évident et facile. Baiser avec toi c'était inné.
Estce que au moins parfois ça te manque ?
Ecrit par Gobbo, le Lundi 16 Juin 2014, 11:58 dans la rubrique Alcoolo song.